Café des Muses.
Dans un cadre élégant et calme.


"Bienvenue aux Café des Muses"
Café des Muses
Après des décennies de silence, le Café des Muses, situé au rez-de-chaussée de l’Hôtel du Quai Voltaire, reprend vie, offrant un écrin raffiné aux amateurs de culture et de convivialité. Richement décoré à la main, ce lieu emblématique renaît dans un esprit d’élégance à la française.
Horaires
Petit-déjeuner
Nous vous proposons un buffet tous les jours, de 7h00 à 11h00,
dans notre restaurant « Le Café des Muses » situé au rez-de-chaussée.
Bar
Tea-time, snacking, apéritif, cocktails, Le Café des Muses vous accueille tous les jours à partir de 14h.
Le bar
Moulures délicates, lustre scintillant, boiseries patinées, venez prendre un verre dans le décor envoûtant du Café des Muses.







"Bienvenue dans notre nouvel écrin parisien"
Histoire des porcelaines du Café des Muses

La majorité de notre collection est exposée au Café des Muses de l’Hôtel du Quai Voltaire.
Certaines pièces sont également mises en vente pour nos hôtes, dans la vitrine hollandaise située dans le hall de l’hôtel. L’Hôtel du Quai Voltaire est un écrin approprié pour ces merveilles, car Voltaire lui-même, célèbre sinophile, a loué l’art, la culture et les anciennes formes de gouvernement de la Chine dans plusieurs de ses écrits, notamment : Lettres Chinoises, Indiennes et Tartares et L’Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes.
En 1998, au large du cap Ca Mau, à la pointe sud du Vietnam, des pêcheurs ont découvert un trésor de porcelaines. Le ministère de la Culture vietnamien et la Compagnie vietnamienne de sauvetage ont immédiatement sécurisé le site et découvert l’origine de ce trésor : une jonque chinoise de 28 mètres reposant sur le flanc, à 40 mètres de profondeur, en direction de Batavia (Jakarta).
Le naufrage s’est produit en 1725. Les navires marchands de la famille Pan détenaient l’exclusivité du transport de la porcelaine chinoise vers Batavia, puis vers l’Europe, via la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (Vereenigde Oost-Indische Compagnie).
La cargaison de la jonque comprenait plus de 130 000 pièces de porcelaine provenant de Jingdezhen, une ville chinoise, où l’on produit de la céramique depuis le XIVe siècle, réputée pour ses couleurs bleu et blanc caractéristiques.
Cette découverte inestimable a fait l’objet d’un minutieux inventaire. Les musées de Ca Mau et de Binh Thuan ont conservé des pièces représentatives du trésor et ont chargé la maison de vente Sotheby’s Amsterdam de mettre aux enchères le reste de la collection.
La vente a attiré des collectionneurs et des musées du monde entier. Certaines pièces sont désormais conservées par des institutions comme le British Museum ou le Victoria and Albert Museum, ainsi que par des collectionneurs privés. Nous avons eu la chance de trouver les pièces qui composent notre collection chez un grand antiquaire du quai Voltaire.
La majorité de notre collection est exposée au Café des Muses de l’Hôtel du Quai Voltaire.
Certaines pièces sont également mises en vente pour nos hôtes, dans la vitrine hollandaise située dans le hall de l’hôtel.
L’Hôtel du Quai Voltaire est un écrin approprié pour ces merveilles, car Voltaire lui-même, célèbre sinophile, a loué l’art, la culture et les anciennes formes de gouvernement de la Chine dans plusieurs de ses écrits, notamment : Lettres Chinoises, Indiennes et Tartares et L’Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes.
Dans L’Essai sur les mœurs, Voltaire mentionne Jingdezhen (Quientzeng) comme le « simple bourg » où les Chinois fabriquent la porcelaine et, reconnaissant leur primauté dans cet art, il écrit : «
Nous ne saurions dire à quelle époque leur porcelaine fut inventée, ni ce beau vernis que nous commençons à peine à imiter et à égaler en Europe. »
Nous clôturons cette histoire à quelques pas de l’hôtel particulier où Voltaire passa la dernière année de sa vie, par ces mots de l’auteur lui-même :
La porcelaine et la frêle beauté
De cet émail à la Chine empâté,
Par mille mains fut pour vous préparée,
Cuite, recuite, et peinte, et diaprée
Voltaire, Défense du Mondain ou L’Apologie du Luxe (1737)